PARIS-Marine Le Pen justifie l'existence de la Ligue de Défense Juive (LDJ). Cette organisation est un groupe de combat (aux déboires guerriers réguliers) essentiellement parisien qui s'est illustré à plusieurs reprises pour des violences raciales ou politiques. Lorsque le ministère de l'intérieur a proposé sa dissolution Marine Le Pen a volé à son secours. Au lieu de montrer ces extrémistes comme des agents provocateurs le Front national pointe les manques concernant la sécurité de la communauté juive. Comme si l'objectif de la LDJ était de défendre la communauté juive et non pas d'agresser ses opposants politiques !
« S'il existe une Ligue de défense juive, c'est qu'il y a un grand
nombre de juifs qui se sentent en insécurité. Ils ont le sentiment que
monte un nouvel antisémitisme en France et qui est le fait de
confrontations communautaires. » affirme aujourd'hui Marine Le Pen à la presse.
On connait les liens troubles entre Jean-Claude Nataf de la Ligue de défense juive et le Front national, on le voit notamment sympathiser avec Philippe Péninque ancien du Groupe union défense (GUD) lors d'une manifestation du Front national. Parmi l'entourage immédiat de Marine Le Pen on relève la présence incontournable de Frédérique Châtillon, lui même, comme Péninque, ancien du GUD et qui avec un autre ancien de ce même groupuscule ont co-fondé Egalité & Réconciliation avec Alain Soral. La boucle est bouclée. Mais à naviguer en eaux troubles certains risquent de s'y noyer : les jeunes juifs prolétaires manipulés par les gourous ultrasionistes comme Nataf d'abord, la jeunesse révoltée de la Gaza firm marionnette du stratège Mathias Cardet et du guide suprême Alain Bonnet de Soral ensuite.