A propos : Muslim Defence League et ses malheureux avatars français



ANGLETERRE/FRANCE-Les Inrocks se sont penchés avec raison sur un phénomène militant  -globalement assez virtuel- nouveau en France, mais pas surprenant, l'apparition de Ligues de défense musulmane/Des musulmans. En poussant un peu plus l'investigation l'auteur de l'article aurait pu comprendre la genèse de ce phénomène loin du méli-mélo confusionniste que donnent en première impression les quelques "ligues de défense" citées dans l'article. Il faut en effet aller chercher en Angleterre l'orgine de cette mouvance pour l'instant principalement virtuelle ici.
Voici donc ce qu'aucune page Wikipédia ne révélera jamais puisque la MDL britannique se fiche bien de la postérité, ce qui constitue sûrement un grand mal pour la paresse journalistique française.
La fin des années 2000 a vu se déverser dans les rues britanniques des hordes agressives et violentes de hooligans nationalistes regroupés en un réseau actif, l'English defence league (la Ligue de défense anglaise...). L'activité principale des nationalistes de l'EDL est d'assimiler dans un discours incohérent la religion musulmane dans son ensemble avec les excès des extrémistes djihadistes (et dans certains cas, pratique systématique de l'extrême droite, avec certains délinquants) et de soutenir la présence des troupes néocoloniales britanniques au Moyen-Orient (et comme on l'a vu à certaines occasion d'agresser également des militants du mouvement ouvrier).
D'une façon beaucoup plus pratique l'EDL organise des manifestations aux allures émeutières dont certaines ont rapidement dégénéré en affrontement avec les locaux, antifascistes ou musulmans. Bien entendu la haine du musulman n'est qu'une posture de façade qui masque avec peine des débordements aux motivations clairement xénophobes vis-à-vis des immigrés pakistanais principalement.

Soutien International aux zapatist@s contre la guerre de contre-insurrection au Chiapas


CHIAPAS-Depuis chacun de nos recoins de cette planète en résistance et en rébellion contre le capitalisme, nous nous rassemblons pour dénoncer publiquement la récente agression contre nos frères et sœurs Bases d’Appui de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale, des intégrants de l’Organisation ORCAO (Organisation Régionale de Caféiculteurs d’Ocosingo) contre les BAEZLN des villages de San Jacinto, El Egipto, Kexil et El Rosario, de la Municipalité Autonome San Manuel.
Les intégrants de l’ORCAO sont arrivés le 25 juillet, armés, pour prendre la terre récupérée en tirant en l’air, construisant leurs toits et menaçant les BAEZLN et 3 communautés. Le 30 juillet ils sont venus empoisonner les bovins collectifs de la municipalité autonome et ont blessé un petit taureau. Continuant leur agression, le groupe armé est revenu le 1er août pour agresser les BAEZLN du village El Egipto, garçons, filles et compañeras ont dut se retirer pour ne pas avoir à affronter le groupe. Quelques 5 jours plus tard, ils sont revenus pour couper un arbre, et ont tiré en l’air à côté de deux villages zapatistes.
Finalement le 14 août, au petit matin, les paramilitaires de l’ORCAO ont entouré le village de San Jacinto et ont tiré dans les maisons, réveillant les comp@s BAEZLN qui y dormaient et qui ont dut se retirer dans l’autre village zapatiste, y laissant tous leurs biens.
Nous dénonçons énergiquement cette forte violation aux droits de l’homme, agression, persécution et répression et dénonçons une stratégie directe du mauvais gouvernement contre les zapatist@s pour contrecarrer les nouvelles initiatives zapatistes proposées durant l’échange entre le Congrès National Indigène et l’EZLN. Comme l’a manifesté le CDH Fraybartolomé de Las Casas, ceci est une guerre de contre insurrection que continue le mauvais gouvernement de l’État et le gouvernement fédéral avec ses alliés entrepreneurs contre les Zapatist@s.
Nous nous rendons bien compte que cette stratégie touche diverses régions du Chiapas. N’oublions pas non plus l’attaque contre nos frères et soeurs zapatist@s de la Realidad, l’assassinat de notre compagnon Galeano, et la destruction de la clinique et l’école de la communauté le 2 mai passé, perpétrée par les paramilitaires de la CIOAC-H.
Ceci est une attaque directe contre l’autonomie zapatiste, chaque fois les zapatist@s se font plus forts, et de plus en plus nous nous rendons compte que la construction de l’autonomie zapatiste, que cet autre monde qu’ils construisent, fonctionne et marche ! Nous aussi nous nous faisons plus forts et plus organisés, et les plans du mauvais gouvernement ne seront pas suffisants pour stopper l’avancée des zapatist@s.

SOLIDARITÉ AVEC LES PEUPLES ZAPATISTES VIVE LES COMP@S DE L’EZLN S’ILS TOUCHENT A UN-E ILS NOUS TOUCHENT TOU-T-E-S

Mustapha Meziani est mort

Charge des militants marxistes contre un rassemblement islamiste
MAROC- Tandis que certains gauchistes européens exaltent certaines formes d'islamisme au Moyen Orient sous prétexte d'un anti-impérialisme de pacotille, les militants d'extrême gauche (et les militants ouvriers en général) des pays musulmans (d'Iran au Maroc en passant par la Palestine) sont eux confrontés à une réalité bien différente : le fascisme islamique aux relents antisémites est avant tout une machine à briser le mouvement social. Comme en Europe les autorités marocaines sont promptes à soutenir les fascistes comme l'a montré le jugement récent du militant marxiste Mustapha Meziani. Lors d'une confrontation physique à Fès le 25 avril entre étudiants islamistes et militants marxistes la situation a tourné, comme souvent dans le monde, au désavantage des fascistes :
Des membres d'un mouvement islamiste estudiantin ("Attajdid Tollabi") affilié au Mouvement unicité et réforme (MUR, bras idéologique du PJD) et des étudiants gauchistes appartenant à "Annahj democrati Al Qaidi" (Voie démocratique basiste) se sont affrontés à coups de couteaux et de sabres dans l'après-midi d'hier sur le campus de l'université de Fès. Un étudiant islamiste, Abderrahim Hasnaoui, 21 ans, grièvement blessé, a succombé "après avoir été transporté d'urgence" au centre hospitalier universitaire Hassan II , selon un communiqué des autorités locales. (...)
Parmi les invités à la table ronde figurait Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du PJD, et soupçonné d'être derrière le meurtre d'un étudiant Benissa Ait Al Jid au début des années 90. C'est cette présence au sein de la faculté qui aurait provoqué l'ire des étudiants d'Annahj Democrati Al Qaidi, groupuscule violent d'extrême gauche.
A l'issue de cette confrontation mortelle, Mustapha Meziani faisait partie des quatre militants inculpés par cette justice à géométrie variable (puisque M. Hamieddine n'a lui jamais inquiété). Après plusieurs mois de détentions Mustapha est mort des suites d'une grève de la faim entamée contre ses conditions d'emprisonnement.

Antifascistes : méfiez-vous des contre-façons


FRANCE-Il ne nous a pas été possible de contacter les auteurs du facebook de l'Action Antifasciste Nancy Metz (il n'y a aucun contact possible sur leur page) alors nous profitons d'avoir une partie de notre lectorat dans le mouvement antifasciste pour lancer un appel à l'éclaircissement de ce qui est soit une bavure soit une contre-façon manifeste.
Dans un billet daté du 25 avril et passé d'une façon totalement inaperçue par les lecteurs antifascistes de passage sur cette page le facebook de l'AFA Nancy-Metz fait circuler une critique en vidéo d'un politicien en vue intitulée "Socialisme : méfiez-vous des contrefaçons !". Soit. Analyser la nature socialiste d'un membre du PS nous indiffère d'une façon spectaculaire. Mais là où nous avons surpris c'est de lire le nom de l'auteur de cette critique facile : Emmanuel Ratier.
Ce personnage tristement célèbre pour les militants internationalistes que nous sommes est effectivement un militant néo-nazi historique, négationniste notoire, antisémite convaincu et à ce titre proche aujourd'hui d'Egalité & Réconciliation et Dieudonné.
L'objectif de notre intervention est donc d'interpeller les antifas lorrains afin que ce billet soit retiré auquel cas notre message ici disparaîtra de la même façon. Dans le cas contraire c'est qu'il s'agit là d'une page faussement attribuée à un groupe antifasciste et nous mettons ainsi en garde les antifascistes et les internationalistes de consulter ce profil.

Irak: Soutenir les réfugiés qui fuient l’État islamique

IRAK/KURDISTAN-(Solidarité Irak) La Fédération internationale des réfugiés irakiens travaille au Kurdistan d’Irak pour soutenir des milliers de réfugiés yézidis, chrétiens, arabes, kurdes et syriens dont les foyers sont attaqués par l’ « État islamique ».
Depuis un mois, nous avons fourni la nourriture et le logement à plus de 500 familles déplacées dans notre local de Souleymania.
L’ « État islamique ». est un mouvement barbare, fasciste, sans humanité. Il est responsable de meurtre de masse, il humilie les femmes, il est brutal et intolérant avec les autres sectes ou religions, il détruit la société civile. De partout, les gens fuient à la recherche d’un refuge.
Tout l’argent que vous enverrez ira directement pour soutenir ces gens. La Fédération internationale des réfugiés irakiens a besoin de vos dons pour continuer son travail. Nous avons besoin d’acheter plus de lait, de provisions et de vêtements pour les familles qui viennent chercher de l’aide dans notre local.
La Fédération internationale des réfugiés irakiens fonctionne grâce à des militants dévoués, sans salariés, avec de faibles moyens. Voici vingt ans que nous nous occupons des réfugiés et des personnes déplacées. Si vous pouvez nous soutenir, nous serons heureux de vous donner des détails sur la manière dont l’argent a été dépensé.
Pour envoyer vos dons :
Par virement bancaire
Nom du compte : International Federation of Iraqi Refugees (IFIR)
Numéro de compte : 21449591
Banque : HSBC
Sort code : 40-04-07
Contact
IFIR at ifir@hotmail.co.uk
Téléphone 00 44 07 57 77 81 626 ou 00 44 07 89 56 36 633

Dortmund : heurts entre antifascistes et néo-nazis


ALLEMAGNE-Suite à la contre-manifestation néo-nazie du groupuscule Die Rechte qui prétendait protester contre la Gay Pride locale (le Christopher Street Day, fête gay, lesbienne et trans) à 500 mètres du rassemblement (avec la bénédiction des autorités, habituel désormais dans ce pays) des heurts ont eu lieu avec les militants anti-fascistes qui ont devancé les néo-nazis en occupant leur lieu de contre-rassemblement avant leur arrivée.


Les antifascistes regroupés autour de l'initiative militante BlockcaDO ont ainsi envahi dès 13 heures le lieu du contre-rassemblement prévu à 15 heures,  et ont débordé les forces policières. Quelques centaines d'antifascistes ont alors fait face à quelques dizaines de néo-nazis qui réclamaient la criminalisation de l'homosexualité.
Les néo-nazis ont alors décidé de se regrouper au nord de la ville face à une église occupée par les antifas locaux (toujours avec la bienveillance des autorités policières) au coeur d'un quartier de prolétaires migrants (voir photo).
C'est alors que les heurts les plus sérieux ont eu lieu (voir photos et vidéos ici). Les policiers ont principalement fait les frais d'une situation que leurs supérieurs hiérarchiques ont créé en favorisant les provocations néo-nazies.

Suède : police et nationalistes contre antifascistes

SUEDE-(Associated Press) Au moins trois personnes ont été grièvement blessées samedi dans de violents affrontements entre manifestants et policiers à cheval dans le sud de la Suède.
Selon la porte-parole des autorités policières, Ewa-Gun Westford, les agents ont pourchassé des contestataires qui lançaient des pierres et incitaient à l’émeute dans la ville de Malmo, la troisième en importance en Suède.


Environ un millier de personnes avaient convergé à Malmo pour protester contre la tenue d’un rassemblement électoral organisé par une formation d’extrême-droite, le Svenskarnas parti («Parti des Suédois»), à moins d’un mois des élections générales suédoises.
Une quatrième personne a subi de légères blessures après avoir été heurtée par un véhicule de police, a indiqué Mme Westford, qui a déploré la tournure des événements.
Six individus ont été appréhendés pour avoir posé des gestes violents, perturbé la paix ou porté un masque.
Les élections générales aurons lieu le 14 septembre en Suède.


Ukraine : des nationalistes français engagés des deux côtés dans la guerre

FRANCE/UKRAINE-(FranceInfo) Une vingtaine de Français sont actuellement en train de combattre en Ukraine. Côté pro-russe et côté pro-ukrainien. France Info a pu joindre Gaston Besson, l’un d’entre eux. Ce Français a décidé de lutter contre les Russes.
Des Français sur le front ukrainien. A l’Est de l’Ukraine, les combats entre pro-russes et pro-ukrainiens se poursuivent et la situation humanitaire devient critique. "Des milliers de personnes n’ont plus accès à l’eau, à l’électricité et aux soins médicaux", a estimé la Croix Rouge internationale ce lundi. Parmi les combattants se trouve une vingtaine de Français, de part et d'autre de la ligne de front.
Des Français qui se sont engagés volontairement dans ce conflit, et qui s'affrontent autour des villes de Donetsk et Lougansk. Entre référence aux brigades internationales de la Guerre d'Espagne, nationalisme exacerbé et opportunisme des mercenaires, qui sont ces Français partis faire le coup de feu dans le Donbass ? France Info a joint Gaston Besson, l'un d'entre eux, engagé côté pro-ukrainien. 
Il a 47 ans et a passé une vingtaine d’années à écumer les conflits du globe. Lui, qui se présente comme un "idéaliste", un "révolutionnaire de gauche", s'est engagé en Croatie, avant de rejoindre les guérillas du Laos, de Birmanie, du Surinam ou de Colombie. Une expérience militaire qu'il met au service des ultra-nationalistes ukrainiens depuis sept mois. Il a rejoint le bataillon Azov, sous contrôle des nationalistes ukrainiens du Pravy Sektor. "On est ultra-nationalistes, socialistes et libertaires", dit-il.

Mali: grève générale des travailleurs


MALI-(RFi) Au Mali, c’est la grève. Une grève générale qui concerne tous les secteurs, dans le public comme dans le privé. L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), première centrale syndicale du pays, a lancé cet appel pour jeudi 21 août, mais également pour vendredi 22. L’UNTM organisait un premier rassemblement, mercredi 20 août à la Bourse du travail de Bamako, pour lancer le mouvement. L’Union a annoncé une série de revendications sociales.

Bangladesh : 1 600 ouvriers en grève pour réclamer le paiement de leurs salaires

BANGLADESH-(NovEthic) Nouveau scandale dans l’industrie textile bangladaise. Pour protester contre le non-paiement de leur salaire depuis trois mois, près de 1 600 ouvriers de Tuba Group ont suivi une grève d'une dizaine de jours. Début août, le mouvement a été durement réprimé par la police. Ce manufacturier, qui fournit de grandes marques occidentales, est aussi le propriétaire de l’usine de Tazreen, dont l’incendie en 2012 avait provoqué la mort d’une centaine d’ouvriers.



Les ouvriers du textile bangladais veulent faire respecter leurs droits. Après des semaines de négociations infructueuses, près de 1 600 d’entre eux, travaillant pour Tuba Group, un fournisseur de marques occidentales comme Walmart, mais aussi la Fédération internationale de football (FIFA), se sont lancés dans une grève. Le mouvement a duré un dizaine de jours. 
Certains d’entre eux ont également choisi d’observer une grève de la faim. Ils entendaient ainsi protester ainsi contre le non-paiement de leur salaire sur les trois derniers mois, des heures supplémentaires et des primes de congés. Au fil de la dizaine de jours qu’a duré la grève (du 28 juillet au 8 août), une centaine de protestataires sont tombés malades, à la suite d’une déshydratation. Une dizaine d’ouvriers a été hospitalisée. Mais le mouvement n’a pas faibli.

Tuba Group refuse de payer

Car Tuba Group refuse toujours d’accéder à la demande des ouvriers. L’Association des fabricants et exportateurs du Bangladesh (BGMEA) a bien proposé de verser deux mois de salaires dès maintenant et que Tuba Group paye le reste et le rembourse par la suite. Selon le président de l’association, Mohammad Atiqul Islam, cité par Reuters, près de la moitié des travailleurs ont accepté l’offre.
Mais les autres, soutenus par les syndicats, jugent la proposition inacceptable. Certains syndicats comme le Garment Workers Unity Forum ont même appellé à une grève générale des ouvriers du textile bangladais. Un appel qui n'a pas été suivi. 
La détermination affichée était réelle. D'autant plus que les heurts avec la police se sont multipliés. Le 6 août, elle a réprimé à coups de matraque les ouvriers qui tentaient d’assiéger le quartier général du BGMEA. Le lendemain, elle bloquait les ouvriers ainsi que les leaders syndicaux, activistes, personnalités politiques et académiques venus les soutenir dans l'une des cinq usines du groupe, dans le quartier industriel de Badda, dans la banlieue de Dacca.
Certains ont été arrêtés. Les syndicats et organisations non gouvernementales internationaux, comme la Clean Clothes Campaign, ont alors appelé à l’arrêt des violences et au paiement intégral des travailleurs. Le 8 août, la police a délogé les protestataires des usines à coup de canons à eau et de gaz lacrymogènes.

Un groupe aux pratiques discutables

Tuba Group est déjà impliqué dans le drame de l’incendie de l’usine de Tazreen qui avait fait plus de 110 morts en 2012. Le directeur du groupe, Delwar Hossain, était d’ailleurs en prison depuis février 2014. Il a été relâché sur caution le 5 août. Ce qui a eu pour effer de renforcer le mouvement de protestation des ouvriers.
Le ministre bangladais du Travail a exigé que Tuba Group paie tous les salaires, faute de quoi l’Etat engagerait des poursuites.

Béatrice Héraud

Le Ku Klux Klan soutient le policier qui a assassiné Michael Brown



ETATS UNIS-(Reuters) Alors que le calme revient peu à peu à Ferguson, le Ku Klux Klan pourrait mettre de l'huile sur le feu. Les New Empire Knights, une branche locale du groupe raciste, ont organisé une collecte en faveur de Darren Wilson, le policier soupçonné d'avoir tué le jeune Michael Brown.
Interrogés par USA Today, les New Empire Knights ont expliqué : "Tout l'argent ira chez le flic qui a fait son travail contre le criminel noir". Son fondateur, Charles Murray, a annoncé avoir récolté 12 000 dollars (soit environ 9030 euros) en cinq jours.
Une page Facebook de soutien
Sur Facebook, une page de soutien au policier "Support Darren Wilson" recueille plus de 54.000 "likes".

Communiqué d'un militant de la Black Autonomy Federation


ETATS UNIS- Dans une interview à CNN lundi dernier le leader du "New Black Panther Party" Malik Shabazz s'est plaint de la présence à Ferguson de protestataires "illégitimes" causant des troubles dans la ville. Shabazz lui même n'est pas de Ferguson. Il n'est lui même pas un membre de la communauté noire locale. Il est de Washington D.C et n'a aucun droit dans ce cas de déclarer qui est légitime ou non pour protester à Ferguson.
Depuis ses débuts le New BPP n'a sans aucun scrupule fait rien d'autre que de ternir l'image de l'héritage et de l'histoire du Black Panther Party d'origine fondé par Huey P. Newton et Bobby Seale. En 2002 lors d'une réunion tenue par les membres originaux du BPP à Washington D.C, mon camarade Ron Scott, fondateur du Black Panthers Party de Détroit et moi-même avions organisé une réunion pendant laquelle nous avions condamné le New BPP pour avoir utilisé le nom BPP et pour n'avoir aucune pratique semblable à celle du BPP d'origine. Nous avions plus particulièrement critiqué le site web du New BPP. Ce site montrait des montages photos de Huey à côté du fondateur du New BPP Khalid Muhammad, suggérant par cette falsification que Muhammad était un co-fondateur du BPP avec Huey. Bobby Seale était évincé de l'histoire du BPP sur ce même site dans l'optique du New BPP de ré-écrire l'histoire. Beaucoup de jeunes ne doivent avoir aucune idée que tout cela constitue un mensonge. Shabazz et quelques autres militants du New BPP étaient présents lors de la réunion organisée par Ron et moi et le site web fur alors fermé.

Calais: plusieurs centaines de prolétaires migrants manifestent ce jeudi soir devant l’hôtel de ville


CALAIS-(Voix du Nord) Plusieurs centaines de migrants (250 à 300 selon les premiers comptages) manifestent ce jeudi soir à Calais-Nord, criant leur colère dans les rues. Ils réclament notamment le droit de vivre dans des conditions dignes. Certains se disent prêts à rester en France, mais craignent que leur demande d’asile soit rejetée. Le défilé a fait une halte à 19 h 50 devant l’hôtel de ville de Calais.
Cette manifestation, qui a surpris les forces de l’ordre, intervient dans un climat d’une extrême tension à Calais. Ils sont actuellement au moins 1 300 migrants à errer quotidiennement à Calais, vivant la journée dans des conditions exécrables dans une zone industrielle inhospitalière, tentant chaque nuit de traverser la Manche à bord de camions en partance pour l’Angleterre.
Les expulsions successives des squats en juin et juillet, décidées par la préfecture, ont repoussé les migrants hors des zones habitées, mais le problème demeure. Insoluble à l’échelle locale et régionale, la problématique des migrants à Calais n’a pas été réglée par les mesures annoncées par Manuel Valls lors de sa visite en décembre 2013, alors qu’il était encore ministre de l’Intérieur. Début septembre, Natacha Bouchart doit rencontrer son successeur, Bernard Cazeneuve, place Beauveau, pour évoquer cet épineux problème.

Huey P. Newton Gun Club



ETATS UNIS-Une trentaine de militant-e-s du Huey P. Newton Gun Club (organisation nommée ainsi en hommage à l'un des leaders historiques du Black Panthers Party) ont défilé armés dans les rues de Dallas (Texas) voir la vidéo.
A l'instar de la campagne "Open Carry Texas" du nord de l'Etat qui a vu parader dans les rues des villes texanes des hordes de paranoïaques blancs armés d'armes automatiques, les militants Noirs ont décidé de ne pas laisser leur communauté être la proie d'un environnement violent, raciste et sur-armé.
"Nous pensons que tous les Noirs ont le droit à l'auto-défense et à l'auto-détermination" a déclaré un des organisateurs de la marche, Huey Freeman.
Toutefois parmi les marcheurs se trouvaient également des militants du New black panthers party, organisation condamnée à juste titre pour son sectarisme par les Black Panthers historiques.
Le fusil à l'épaule les militants ont descendu le MLK boulevard en scandant "black power" et "justice pour Michael Brown" (l'adolescent exécuté par la police de Ferguson, Missouri).
Après une patrouille d'une heure trente la marche s'est achevée sans incident au niveau du Malcolm X Boulevard.




Ni Ukrainien, ni Russe ! – Développons notre propre camp, le troisième camp, celui de la révolution sociale !

UKRAINE-(Třídní Válka) Lorsque nous avons écrit il y a un quelques mois dans notre texte « Préparatifs de guerre entre l’Ukraine et la Russie – Show ou réalité ? »i que les conditions d’une nouvelle guerre mûrissaient en Ukraine, beaucoup de camarades ont exprimé des doutes ou même des désaccords avec une telle affirmation catégorique. Maintenant nous pouvons affirmer que le conflit en Ukraine a clairement permuté de la phase « froide » à la phase « chaude » et que ce à quoi nous assistons actuellement dans l’est du pays, c’est la guerre sous toutes ses définitions. De Lougansk à la frontière avec la Russie jusque Marioupol sur la côte de la mer Noire, ce sont deux forces militaires qui se mesurent dans des affrontements quotidiens en essayant d’étendre la zone sous leur contrôle, ils se battent au sol ainsi que dans les airs, à la campagne ainsi que dans les centres industriels, l’artillerie fait pleuvoir des obus sur des villages, l’aviation bombarde des villes (sous le prétexte que leurs ennemis utilisent les habitants comme boucliers humains), des hommes, des femmes, des enfants meurent sous les bombes et les missiles… En quatre mois de conflit armé, plus de 2.000 civils et militaires sont morts et 6.000 autres ont été blessés ; 117.000 prolétaires ont été déplacés dans le pays et 730.000 autres ont trouvé refuge en Russie. Au moment de boucler cet article, les cadavres jonchent les rues de Donetsk, pris dans l’étau de l’offensive gouvernementale.
Dans le même texte, nous avons aussi écrit que la seule réponse du prolétariat à la guerre, c’est d’organiser et de développer le défaitisme révolutionnaire, c.-à-d. de refuser dans la pratique de rejoindre l’un ou l’autre camp, mais au contraire d’établir des liens entre prolétaires des deux côtés du conflit à travers la lutte contre les deux bourgeoisies. Et même sur ce terrain, les choses se sont développées, notre texte mérite dès lors (trois mois après sa publication) un post-scriptum.
Ce texte est basé sur des informations puisées à différentes sources (que nous citons en notes), des blogs militants comme des média officiels. Cette courte description des événements en Ukraine nous a demandé des heures d’un travail prudent, de collecte d’informations, de lecture de textes, de vision de vidéos, de comparaison de différentes données, etc. Nous voudrions souligner deux choses : primo, le fait que les événements que nous décrivons ici ne furent pas couverts par France Télévision ou Euronews ne signifie pas qu’ils n’ont pas eu lieu, que nous les ayons inventés (diverses sources gauchistes mais aussi les média ukrainiens et russes les ont décrits). Secundo, il est clair que les informations que nous avons obtenues d’Ukraine sont chaotiques, incomplètes et parfois contradictoires. Cependant, cela ne signifie pas que nous devrions abandonner notre tentative de saisir ce qui se passe là-bas. Nous sommes persuadés que nous devons opposer aux informations sélectives de l’État la position critique et radicale du mouvement anticapitaliste ; nous devons développer et partager les informations et les analyses qui comprennent le monde à travers le prisme de la perspective de le révolutionner.

Let The Fire Burn - The Move Organisation


http://www.letthefireburn.com/

ETATS UNIS-Le 13 mai 1985 les autorités locales de Philadelphie décide d'organiser l'attaque à coup d'explosifs de la maison communautaire qui héberge les activités de l'organisation militante MOVE. Les caméras de télévision enregistre alors l'agression : l'explosion tue onze militants (dont cinq enfants) et détruit 61 foyers. 
Le documentaire Let the Fire Burn de Jason Osder rassemble ces moments tragiques à partir d'images d'archives et de témoignages des acteurs du conflit.

Etats-Unis : guerre de classes à Ferguson

Solidarity with Ferguson rioters.



ETATS UNIS- La ville de Ferguson (Missouri) a été de nouveau le théâtre de la colère du prolétariat, dans la nuit du dimanche 18 août, protestant contre l'exécution d'une jeune Noir par la police. L'autopsie a révélé que la victime a succombé après avoir reçu six balles dont deux à la tête.
La vie d'un prolétaire noir n'ayant aucune valeur au coeur d'un capitalisme dont la mécanique idéologique repose sur la construction d'un bouc émissaire de l'intérieur. En retour les prolétaires en colère ont affronté la police capitaliste et critiqué en acte le vide de l'ambassade du capital américain à Ferguson en argumentant avec conviction contre la présence d'un restaurant McDonald sur l'artère principale de la ville.


Nouvelles préparations de coup tordus des troupes Iraniennes d’occupation des Gardiens de la révolution de l’IRGC dans le Kurdistan Iranien

KURDISTAN-(SoliranParis) Nouvelles préparations de coup tordus des troupes Iraniennes d’occupation des "Gardiens de la révolution" de l’IRGC dans le Kurdistan Iranien.

12 et 16 Aout 2014 nouvelles qui nous sont parvenues via le site de l’ Agence Kurde Firat New citant un communiqué de l’Iranian Kurdistan Democratic and Freedom Congress, avec les regains de tension et les combats contre les milices sectaires, réactionnaires et fascistes de l’Armée Irakienne du levant et de l’ISIS dans le Kurdistan Irakien, il y a fort à parier que dans les semaines à venir ,les troupes d’occupation et les juges et bourreaux du Régime théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et d’Hassan Rouhani vont multiplier les arrestations et les détentions arbitraires d’activistes Kurdes , ainsi que les exécutions sommaires de prisonniers, et bien sur les violences habituelles de leurs forces répressives dans les zones frontalières des provinces Iraniennes de l’Est du Kurdistan: Le mois de Juillet 2014 dernier 4 guérilleros et résistants Kurdes Iraniens sont morts  au cours d’attaques des troupes d’occupation Iraniennes des "Gardiens de la révolution" de l’IRGC.

Kurdistan - Appel à manifester samedi 16 août, 17h, devant la Gare de l’Est


Combattant-e-s kurdes de Syrie dans les montagnes de Sinjar

Halte aux crimes contre l’humanité commis par l’Etat Islamique ! Soutenons la résistance kurde contre l’horreur !
Appel à manifester samedi 16 août, 17h, devant la Gare de l’Est

KURDISTAN-« Les jolies femmes ont été vendues entre quinze et vingt-cinq dollars chacune. Ils vendent les femmes comme des animaux », « Les femmes ont été éventrées et les enfants décapités », « Le sang coulait comme une rivière » Témoignages de Kurdes yézidis de Shengal réfugiés à Zakho
Partout où ils sont entrés, à Mossoul, Shengal, Qaraqosh, Makhmour, les djihadistes de l’EI ont commis des crimes atroces contre la population, notamment contre les non-musulmans, comme les Chrétiens et les Yézidis : ceux qui refusent de se convertir à l’islam sont massacrés, les femmes sont enlevées, violées et vendues comme esclaves. Les Yézidis ont encore moins de chance puisque les djihadistes ne leur proposent même pas de se convertir.
Chaque avancée de l’EI jette des centaines de milliers de personnes sur les routes. Ceux qui n’ont pas les moyens d’aller loin vont se réfugier dans les montagnes et sont confrontés à la famine. Des centaines d’enfants yézidis sont morts de déshydratation dans le mont Shengal. Des milliers de personnes sont encore coincées dans la montage aride, sous des températures dépassant les 40°. Malgré la résistance acharnée des combattants kurdes venus de toutes les parties du Kurdistan pour défendre la région, l’EI continue à avancer et à menacer des populations entières.
Nous appelons à manifester en masse samedi 16 août, à 17h, devant la Gare de l’Est pour :
- Dénoncer les massacres de l’EI,
- Demander à la communauté internationale de prendre immédiatement des mesures contres les Etats assassins qui financent et soutiennent l’EI,
- Demander la poursuite et le développement de l’aide humanitaire pour les réfugiés,
- Soutenir la résistance des combattants kurdes.
Premiers signataires : Fédération des Associations Kurdes de France ; Association des Yézidis de France
—  Fédération des Associations Kurdes de France (FEYKA)
16, rue d’Enghien - 75010 Paris
Tel : 09.52.51.09.34

Du pitoyable en milieu quenelliste - Chroniques du zoo soralien

Mr Mukuna tient à rappeler qu’il n’a pas "cassé la gueule d’Alain Soral"

Pour pallier au témoignage inexact et déformé de "Bermok", voici le mien :
Le 15 décembre 2011, suite à une tentative de médiation – initiée par Dieudonné et sans me concerter préalablement -, je me suis retrouvé face à Alain Soral, au milieu de la salle de spectacle du Théâtre de la Main d’Or, vide de tout public … Dieudonné était assis à mes côtés ; son garde du corps, installé à côté de Soral.

1) D’emblée, le gourou s’est permis d’aboyer plusieurs conneries édifiantes à mon encontre. Ceux qui ont pratiqué Soral hors caméras savent parfaitement qu’il est impossible de discuter avec cet autoritaire maladif qui ne respecte aucune des règles élémentaires fondant l’échange sérieux. A plus forte raison, lorsqu’il vous a identifié comme critique envers son discours et ses positionnements … Excédé par sa stupidité insultante, je me suis levé et lui ai dit fermement : "Viens, on va régler ça dehors à l’ancienne ! ". Il n’a pas bougé et s’est tu … J’ai réitéré mon injonction en hurlant ! A nouveau, Soral n’a esquissé le moindre mouvement.

2) Dieudonné m’a alors pris par le bras pour me rasseoir à côté de lui. Son garde du corps s’est momentanément interposé entre Soral et moi, craignant que je ne l’empoigne. Ce que je ne voulais pas commettre dans l’enceinte du Théâtre. Par souci évident de respect envers Dieudonné et d’une partie de son public, encore présente à l’extérieur. Sauf, bien entendu, si Soral avait osé me toucher. Ce qu’il a eu la "bonne idée" de ne pas faire tout au long de notre confrontation.

3) Dieudonné a ensuite imposé un temps de parole à chacun, avec interdiction d’interrompre l’autre. Après que je me sois exprimé – résumant ma lettre ouverte ayant déclenché chez Soral l’envoi, deux semaines durant, d’insultes racistes négrophobes sur mon téléphone et sur son profil FB -, Soral a commencé à parler. Calmement, puis de façon presque inaudible. Soudain, il a fondu en larmes …

4) Comédie stratégique pour éviter une correction méritée ou acte spontané de contrition dû à un trop-plein émotionnel ? Peu importe. Son "comportement" des plus pathétiques a fini d’évacuer ma colère. Autrement dit, ce pauvre type, autoproclamé "dissident" et "entraîneur de boxe", m’a fait pitié. Après cela, l’incident était clos.

5) Nous avons convenu que s’il n’y avait plus d’attaques mensongères et grotesques à mon endroit dans ses vidéos, il n’y aurait plus de réaction publique hostile de ma part contre lui. Larmes séchées, Soral m’a tendu la main pour officialiser le "deal". J’ai serré sa main, espérant qu’il tiendrait parole. Ce qui s’est confirmé jusqu’à ce jour. Tous les quatre, nous avons ensuite quitté la salle de spectacle pour rejoindre l’assistance encore présente au bar.

Voilà précisément comment notre altercation s’est déroulée et a pris fin. Devant deux témoins : Dieudonné et son garde du corps. Malgré mon injonction déterminée, Soral et moi n’en sommes pas venus aux mains. Ce qui, in fine, demeure préférable : l’opposition, même profonde et virulente, devant s’exprimer au travers du vrai débat contradictoire et pacifique.

Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais pas estimé pertinent ni informatif de relater publiquement cet épisode privé, vieux de près d’un an. Si je reconnais que le photomontage, partagé sur mon mur FB, m’a fait sourire, je constate aussi que se répand une rumeur selon laquelle j’aurais "cassé la gueule d’Alain Soral". Je suis donc contraint de rétablir, ici, la vérité sur le déroulement de cette altercation.

Ce qui n’enlève rien à mes profonds désaccords et critiques envers l’essentiel du discours manipulatoire de Soral. Critiques développées dans ma lettre ouverte et pour laquelle – un an et demi après sa diffusion – aucun élément d’infos, aucune contre-argumentation sérieuse n’est venu remettre en cause le moindre mot…

Enfin, pour les "durs de comprenure", ça ira peut-être mieux en le réécrivant : le racialisme, la hiérarchisation raciale et le néofascisme à prétention commerciale ne constituent pas des outils de résistance et de subversion politiques. Mais participent à pérenniser la domination criminelle des oligarques du Nouvel Ordre Mondial et de leur myriade d’exécutants opportunistes.

Des nationalistes attaquent des prolétaires migrants à Rennes

RENNES-(Vice) Entretien avec les Antifas BZH de Rennes
Samedi 2 août, vers 3h du matin, sept individus ivres sont entrés sur le campement des migrants du quartier de Cleunay, à Rennes. Ils y ont proféré des insultes racistes en dégradant à la chaîne et au bâton les parties communes puis les réserves de nourriture, avant de frapper les tentes et menacer leurs habitants. Selon l’un des habitants du campement, l’un d’eux aurait dit : « Crevez comme des porcs, vous qui vivez comme des chiens. » Tandis qu’une plainte a été déposée contre X pour menace en raison de la race, tout cela ne relèverait que d’un « incident de voisinage » pour la préfecture de Rennes. (...)
Comment avez-vous réagi face à cette attaque ? S’agit-il d’une véritable agression raciste ?
E. des antifas de Rennes : Nous nous sommes immédiatement rendus auprès des migrants afin de nous assurer qu'il n'y avait pas eu de blessés et de leur témoigner notre solidarité. Ça peut paraître dérisoire, mais ce qu'ils vivent au quotidien est tel qu'affronter seuls ce genre d'agression rendrait les choses insupportables.
Nous avons discuté avec eux, ainsi qu'avec les militants qui les accompagnent au quotidien ; cela nous a permis d'identifier de façon indiscutable des membres connus de l'extrême droite rennaise. C'est ce qui nous permet d'affirmer qu'il s'agit bien d'une véritable attaque raciste perpétrée par des nazis, et donc de balayer les déclarations de la préfecture qui présente les évènements comme un banal conflit de voisinage.
S’agit-il selon vous d’un acte isolé ?

C'est un acte particulier, plutôt – il s’agit de la première attaque concertée et menée en groupe à l'encontre de ces migrants. Ça reste cependant ce que l'on pourrait qualifier de « pogrom festif », c'est-à-dire qu'on a affaire à des gens suffisamment malsains pour s'amuser à terroriser des familles qui ont déjà une vie infernale à cause de l’État et du Parti socialiste.
OK. Ils étaient saouls et se sont dit, « Tiens, et si on allait emmerder les familles d’Europe de l’Est », c’est ça ?

Comme souvent avec l'extrême droite, c'est un acte d'opportunité. Mais il ne s'agit pas pour autant de la seule attaque menée à Rennes – bien que les fascistes n'y soient pas très nombreux. Au fil des années, on ne compte plus les agressions physiques ni les tags racistes – voire ouvertement nazis – perpétrés dans la ville. Les individus qui ont attaqué le camp sont par ailleurs impliqués dans de nombreux méfaits de ce genre. On trouve notamment parmi eux un petit nombre d'individus que nous considérons comme dangereux. Ce coup-ci, ils ont simplement un peu monté la barre, on pourrait dire.
Pensez-vous que l’agression soit liée à des organisations de type Jeunesses nationalistes, Bloc identitaire, etc. ?
La question est en réalité plus délicate : une partie de ces individus sont ou ont été en effet membres d'organisations d'extrême droite telles que Jeune Bretagne. Cependant, ce qui s'est passé ce week-end relève plus d'une volonté de bien rigoler entre nazis. Il est impossible de dire que telle ou telle organisation est responsable de l'attaque – quoique, bien entendu, aucun de ces individus ne soit un électron libre.
À chacun de se faire une opinion sur la responsabilité des organisations d'extrême droite dans les violences racistes qui découlent de leur propagande politique – en ce qui nous concerne, nous les dénonçons depuis longtemps. On pourrait également citer la constante propagande menée par de soi-disant médias en ligne tels que Breizh Info ou Breiz Atao.
Quelle forme va prendre votre soutien aux migrants après cette agression à caractère raciste ?
C'est à notre connaissance la première fois que cela se produit ici. Notre attitude reste donc à discuter. Mais selon moi, la meilleure façon de protéger les migrants serait que la mairie cesse de les laisser en pâture aux fascistes et leur offre un hébergement pérenne. Après l'exercice d’une telle violence à leur encontre, les laisser à la merci des racistes est une responsabilité que la maire socialiste Nathalie Appéré et son équipe devraient soigneusement peser.
OK, merci les gars.

Préparatifs guerriers entre l’Ukraine et la Russie – Show ou réalité?


UKRAINE-(Třídní Válka) La faillite historique d’un modèle de gestion du rapport social capitaliste, celui qui s’était développé entre autre en Europe de l’est durant plusieurs décennies de contre-révolution, a entrainé la dissolution et la disparition de l’URSS en tant que bloc impérialiste. Depuis lors, le prolétariat dans ces régions, comme partout ailleurs dans le monde, a du subir de nombreuses nouvelles attaques contre ses conditions de survie mais il a aussi brûlé au passage un certain nombre des illusions que la propagande occidentale a entretenu lorsqu’elle encensait ad nauseam un modèle de gestion du capitalisme qui serait plus « humain », plus « libre ». Ce « monde de paix et d’harmonie » tant vanté, ce nouvel Eden qui fut promis aux « idiots utiles » lors de la chute du rideau de fer qui scella la fin d’un « monde bipolarisé », toutes ces illusions volent de plus en plus en éclats.

A nouveau, les bruits de bottes résonnent bruyamment en Europe, les canons s’affutent, les bombardiers regorgent de dragées meurtrières, les missiles dardent leurs pointes nucléaires sur leurs futurs objectifs : après les guerres qui ont localement et conjoncturellement embrasé la Yougoslavie, la Géorgie, la Tchétchénie, le Daghestan, l’Ossétie, etc. durant ce dernier quart de siècle, voici maintenant que s’intensifie la maturation des conditions du déclenchement en Ukraine d’une nouvelle guerre, d’une ampleur plus considérable encore, avec des répercussions internationales inimaginables.

Palestine rouge et antifasciste


PALESTINE-Nous, jeunes du FPLP d'Aida Camp,  de Bethlehem et de Palestine, rejetons tout parallélisme entre la lutte de libération du peuple Palestinien et la vermine fasciste. Sionisme et fascisme sont les deux facettes de la même médaille : le capitalisme. Nous refusons en bloc tout type de soutien de la part de ceux, qui depuis toujours, ont été le bras armé du patronat et du capital.  Nous n'acceptons donc aucun soutien de ceux qui utilisent le drame du peuple gazaoui, donc palestinien, seulement pour propager haine raciale et antisémitisme et pour défendre leurs petits intérêts. Depuis toujours, nous combattons et combattrons l'occupation sioniste, non pas la présence juive en Palestine.

Antifascist Action - Gaza 1er mai 2009

"Un été en prison" pour avoir refusé d’aller combattre à Gaza

PROCHE ORIENT-Gilad Halpern a été condamné, jeudi, à 21 jours de prison. Son crime : ne pas avoir répondu à l’appel de l’armée israélienne pour aller combattre à Gaza.

Le 11 août, Gilad Halpern aura 33 ans, mais il ne pourra pas rentrer chez lui pour fêter son anniversaire. La semaine suivante, son fils soufflera sa deuxième bougie, là non plus, Gilad ne rentrera pas. Il sera détenu dans une prison israélienne.
Vendredi 8 août, quand je l’ai appelé sur son mobile, Gilad était en garde à vue dans une base de l’armée au sud d’Israël. La veille, au cours d’une audience, il a écopé de 21 jours de prison pour avoir refusé de rejoindre son unité dans l'opération terrestre de l'armée israélienne à Gaza. Dimanche, il s’attend à être emprisonné. Son téléphone portable lui sera sans doute retiré. D’ici là, Gilad explique être libre de se déplacer dans l’enceinte de la base, mais ne peut pas quitter les lieux.
Le jeune israélien assume son choix. "Je voulais en faire une position de principe, dire que je trouvais ça odieux", explique Gilad, en référence à l’opération Bordure protectrice, qui a coûté la vie à plus de 1 800 Palestiniens, selon des sources palestiniennes, et plus de 65 Israéliens, en grande majorité des soldats. "Je suis prêt à en payer le prix. C’est un acte de solidarité modeste – tant de gens ont souffert beaucoup plus", ajoute-t-il avec l’humilité qui le caractérise.
La première fois que j’ai rencontré Gilad, en 2011, il n’y avait aucun doute que ce nouveau journaliste dégingandé de France 24 était un Israélien, orienté à gauche, mais nous ne parlions pas du Moyen-Orient. Un an plus tard, Gilad a quitté la France pour rentrer chez lui, en Israël. Il a d’abord travaillé dans un quotidien de gauche avant de rejoindre la rédaction d’une radio anglophone à Tel Aviv. Entre-temps, il a eu un enfant, nous avons "liké" des messages sur nos pages Facebook respectives et voilà tout.

Lyon : manifestation ce samedi en soutien aux populations irakiennes



LYON-Les djihadistes avancent vite en Irak, et les populations fuient ou se font massacrer. Les combattant-es kurdes résistent, mais ils et elles disposent de trop peu de moyens. La communauté internationale doit réagir.
Les djihadistes de l’Etat Islamique (EI), qui tentent depuis deux ans d’anéantir les acquis du peuple kurde au Rojava (Kurdistan de Syrie) s’attaquent maintenant à la région autonome du Kurdistan d’Irak. Tout en continuant à attaquer le système démocratique et multiculturel établi par les kurdes au Rojava ils mènent, à l’heure actuelle, des offensives brutales à l’intérieur des frontières du Gouvernement régional du Kurdistan d’Irak. Depuis la prise sanglante de Mossoul par l’EI en juin dernier, les groupes ethniques et religieux les plus anciens de la région sont menacés de génocide.
Les YPG (Unités de Défense du Peuple du Rojava) ont pris en charge de protéger et de défendre la population de Shengal (Nord ouest de l’Irak près de la frontière syrienne) suite à l’invasion de cette ville par l’EI le 3 août. Les affrontements entre les islamistes et les YPG continuent encore dans cette zone. Des centaines de Kurdes yézidis ont été massacrés et plus de 300 enfants sont morts de déshydratation. Épaulés par des unités des HPG (Forces de Défense du Peuple) et des YJA-Star (femmes guérilleros) venues de Qandil, les YPG ont pris le contrôle de la montagne de Shengal afin de protéger les populations qui s’y sont réfugiées. Lundi dernier, ils ont réussi à ouvrir un corridor pour évacuer quelques milliers de réfugiés.
La catastrophe humanitaire provoquée par le fléau djihadiste au Kurdistan requiert un soutien urgent de la communauté internationale sur le plan politique et diplomatique. Personne n’ignore que l’EI est le produit d’intérêts régionaux et mondiaux qui se jouent au Moyen-Orient. C’est grâce au soutien actif ou passif de différentes puissances régionales et internationales que l’EI est capable d’agir de manière extrêmement brutale. Bien que la communauté internationale n’ait pas réagi face aux attaques de l’EI au Rojava, il n’est pas trop tard : aujourd’hui, des mesures effectives peuvent permettre de stopper cette organisation terroriste et de protéger les peuples de Mésopotamie, tels que les Kurdes yézidis, les Syriaques chrétiens, les Turkmènes et les Chiites.
Ainsi, face à l’urgence de la situation et pour pousser la communauté internationale, en particulier le Conseil de Sécurité de l’ONU,

- à adopter des sanctions contre les États qui soutiennent l’EI

- à prendre des mesures urgentes pour protéger les populations de Mossoul, de Shengal, de Makhmour, de Kirkouk et du Rojava

- à soutenir les forces kurdes (YPG, HPG, YJA-Star et Peshmergas) qui sont les seules à résister contre l’EI.

Nous vous appelons à participer au rassemblement qui aura lieu le samedi 16 août place de la Comédie (métro Hôtel de Ville) à 15 heures !


Solidarité avec les combattant-es kurdes, le peuple kurde, et toutes les minorités, qu’elles soient culturelles, ethniques, religieuses ou politiques.

Paris : retour sur la manifestation du 9 août (Kurdistan)

PARIS-(AFP) Des centaines de personnes ont manifesté samedi à Paris à l’appel d’associations kurdes pour dénoncer les massacres commis par l’Etat islamique (EI) au Kurdistan irakien et appeler la communauté internationale à réagir, a constaté une journaliste de l’AFP.

Les manifestants, un millier selon la police, s’étaient regroupés vers 18H (16H GMT) devant la gare de l’Est et ont ensuite défilé en direction de la place de Stalingrad, dans le nord de Paris, derrière une banderole dénonçant un «génocide» préparé par l’EI contre les Kurdes et la minorité Yazidi.
Le cortège était composé pour une grande partie de sympathisants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie) venus avec leurs drapeaux et des portraits de leur dirigeant Abdullah Öcalan emprisonné en Turquie.
La manifestation était organisée à l’appel d’une «coordination nationale solidarité du Kurdistan» composée de diverses associations kurdes auxquelles s’étaient associés des partis d’extrême gauche français (Parti communiste, NPA) et le MRAP (mouvement antiraciste).
«Toute la région autonome du Kurdistan est menacée par la poursuite de l’avancée des jihadistes vers Erbil, capitale de cette région. Toute la plaine de Ninive est en feu et toutes les communautés qui y vivent en harmonie et en paix sont menacées», a souligné un communiqué de la coordination.
«Aujourd’hui, il y a urgence à ce que notre pays et la communauté internationale apportent son soutien politique ainsi qu’une aide humanitaire et logistique à toutes les forces kurdes qui combattent la barbarie et l’obscurantisme d’un autre âge», ajoute-t-il, précisant que des combattants kurdes de Syrie et Turquie sont allés prêter main forte aux Peshmergas d’Irak.
Samedi soir la présidence française a annoncé qu’elle allait livrer ses premiers équipements de secours en Irak «dans les prochaines heures.» Le président François Hollande a informé le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani samedi, lors d’un nouvel entretien téléphonique.
Lors de cet échange, qui suivait un entretien des deux hommes jeudi, le chef de l’Etat «a réaffirmé la volonté de la France de se tenir aux côtés des populations civiles victimes des exactions continues de l’Etat islamique», a précisé la présidence dans un communiqué.
Londres annonçait également l’envoi imminente d’une aide humanitaire aux populations menacées par l’avancéee des jihadistes en Irak, en parallèle aux frappes aériennes américaines.

Belfast : violences sectaires contre la marche militante

IRLANDE-Dimanche 10 août plusieurs dizaines de sectaires fascisants protégés par la police ont tenté d'attaquer la marche militante (pour le droit des prisonniers anti-coloniaux irlandais) dans les rues du centre-ville de Belfast.


États-Unis : émeutes après le meurtre de Michael Brown, jeune Noir tué par la police


ETATS UNIS-(Jeune Afrique) Après la mort d'un jeune homme noir non armé, tué par la police aux États-Unis, des émeutes ont éclaté dimanche à Ferguson, dans la banlieue de Saint-Louis, dans le centre du pays. L'incident met en relief les tensions raciales entre une police locale majoritairement blanche et la communauté noire.

Des émeutes ont éclaté et des magasins ont été pillés, dimanche 10 août dans la soirée à Ferguson, une ville de la banlieue de Saint-Louis, dans le centre des États-Unis. Les violences ont commencé après la mort d'un adolescent noir non armé, Michael Brown, 18 ans, tué par la police la veille.
 

Déclaration de désertion d’un jeune israélien parmi d’autres

PALESTINE- Je m’appelle Udi Segal, j’ai 19 ans, je viens du Kibbutz Tuval au nord d’Israel, il y a quelques mois j’ai signé la lettre des objecteurs de conscience 2014 qui fut envoyée au premier ministre, à ce jour, elle a été signée par 130 déserteurs. Dans la lettre nous déclarions notre refus de servir dans l’armée israélienne. La principale raison est l’occupation et l’oppression continue du peuple palestinien, qui s’exprime par des allocations sociales inégales, le mépris des droits, et le meurtre continu de plus de 600 personnes dans la dernière opération à Gaza [2]. De plus, le service militaire contribue au militarisme israélien. Moi par exemple, en tant qu’homme, juif et ashkénaze [3], et donc plus susceptible d’avoir un impact sur la société israélienne et de m’en sortir, car je viens d’un milieu social dominant plus enclin au militarisme israélien, un milieu auquel je m’oppose fortement.
Même si il n’y avait pas l’occupation, je refuserais de servir l’armée, car elle pérennise un système politique, nationaliste et capitaliste auquel je refuse de prendre part et qui ne profite qu’à quelques-uns. Je ne pense pas que l’opération militaire en cours à Gaza me protège. Les opérations militaires ne me protégeront pas, elles ne feront qu’engendrer de nouvelles opérations militaires comme ça a été le cas avec l’Opération Plomb durci [2008-2009] qui n’a fait que mener à l’Opération Pilier de défense [novembre 2012] et qui continue aujourd’hui avec l’opération Bordure Protectrice, qui elle-même mènera probablement à d’autres opérations militaires. Ce qui protégerait serait une paix juste reconnaissant l’injustice faite aux palestiniens. On ne pourra réaliser la paix tant qu’un peuple sera opprimé, occupé et entouré d’un mur. Cette population n’a pas abandonné son désir de liberté et ne se repose pas sur l’éventuelle compassion de ceux qui l’occupent, alors ne vous attendez pas à vivre en sécurité dans une telle situation. A ceux qui pensent quand même qu’ils me défendent, dans une telle situation, si le prix à payer pour la sécurité est de 600 morts à Gaza, je ne suis pas intéressé par ce genre de sécurité.
Mon refus de servir sera difficile pour ma famille. Mon frère est dans l’armée, et il pourrait être à Gaza lorsque je me retrouverai en prison, j’espère que cela ne créera pas de conflits insolubles… Et au delà de ça, à cause de moi, les gens regarderont avec méfiance mes parents et mes frères. Je pense que je contribue à la société israélienne, mais il me semble important de préciser que mon action ne s’inscrit pas dans une vision patriotique ou sioniste, mais dans une vision globale, une globalité qui inclut Israël. Je pense que l’occupation est un obstacle et qu’elle est dommageable pour les israéliens.
Beaucoup d’amis de mon âge se sont enrôlés dans l’armée. Je viens moi-même d’un milieu militariste, mon école a un des plus forts pourcentage de recrutement dans le pays [4]. Oui, il y a de nombreuses personnes qui ont arrêté de m’adresser la parole et qui m’ont mis à l’index suite à mon choix. Mais il s’agit peut-être d’un bon tri dans mes amitiés, puisque j’ai aussi des amis qui se sont enrôlés et qui sont restés à mes cotés. J’ai choisi d’aller en prison parce que malheureusement, les israéliens écoutent plus facilement ceux qui sont prêts à se sacrifier et à payer le prix. La prison va me retirer ma liberté, c’est quelque chose de difficile à appréhender car je n’ai connu jusque là que le dehors, dans une liberté toute relative. De plus, pour ceux qui refusent l’occupation, les conditions de détention peuvent être particulièrement dures, comme le montre l’exemple d’Uriel Ferera, emprisonné récemment. Il a refusé de porter l’uniforme et subit des humiliations en raison de son milieu traditionnel.
L’objectif qui sous-tend ma désertion est d’en finir avec l’occupation. Mais compte tenu de la réalité présente, ce qui importe maintenant est que les israéliens ouvrent leurs yeux, qu’ils réfléchissent au sens de l’occupation et à ce que cela signifie de servir dans l’armée, particulièrement les adolescents qui se rapprochent de la conscription.
En ce qui concerne l’opération en cours à Gaza, j’appelle les soldats de base et les réservistes à refuser les ordres et à ne pas participer au massacre.

Udi Segal.

West Papua : deux journalistes français arrêtés

WEST PAPUA-La folie coloniale a cela d'extravagant qu'elle se croit au dessus de tout, bafouer la liberté d'informer ou exterminer les populations locales. Le colonialisme indonésien s'illustre parfaitement dans ce domaine, entre violations des droits humains et colonisation sans scrupule. Deux journalistes français ont été arrêtés. Plus que jamais il faut mobiliser contre tous les colonialismes. Et parmi ceux ci, le colonialisme indonésien.



Extrême droite : les nationalistes s'opposent aux pro-palestiniens à Middlesbrough

ANGLETERRE-Après Paris et Nice c'est au tour d'une ville anglaise (Middlesbrough) d'être le théâtre de la vraie nature du nationalisme européen  : pro-colonial et raciste. Lors d'un rassemblement pro-palestinien jeudi 7 août une douzaine de militants nationalistes de l'English defence league ont tenté de s'en prendre à la centaine de manifestants réunis pour l'occasion, provocant les anti-colonialistes avec un drapeau israélien. 

L'extrême droite nationaliste anglaise soutient Israël

Violences sectaires : des milliers de Kurdes yézidis massacrés

KURDISTAN-La presse française se focalise sur les persécutions que subissent les chrétiens d'Orient dans le contexte de l'offensive djihadiste afin de renforcer une conception du monde paranoïaque basé sur le "choc des civilisations". La bonne civilisation étant basée sur la religion des Blancs chrétiens (à laquelle les sauvages du monde entier peuvent se convertir pour se sauver de la barbarie) la mauvaise étant celle basée selon sur la religion d'une partie des zones pétrolifères mondiales. Dans ce jeu pervers ou chacun affirme ses stratégies territoriales pour contrôler la rente pétrolière, les milliers de morts cachent avec peine les enjeux capitalistes régionaux qui s'affrontent au Moyen Orient. Derrière les djihadistes se cachent les monarchies pétrolières du Golfe. Cette guérilla est désormais la plus riche du monde. La Turquie même l'a utilisé afin de déstabiliser l'Iran dans son combat pour l'hégémonie régionale. Et dans cet affrontement c'est toujours le prolétariat qu'on assassine. Les premières victimes de ces violences sectaires sont d'autres musulmans, les Chi'ites, mais, également, les Kurdes (sunnites eux mêmes, chrétiens, yézidis, ...). Il ne s'agit donc pas d'un affrontement entre religions, entre prétendues civilisations, mais bien d'une instrumentalisation d'une idéologie (comme les croisades médiévales) à des fins impérialistes. C'est aux internationalistes de montrer et dénoncer la nature capitaliste des affrontements sectaires, même lorsque ce sectarisme au fil des décennies a perdu les raisons matérielles de son orchestration pour ne devenir qu'une idéologie identitaire essentiellement petite-bourgeoise.

Nice : Manifestation Palestine contre Bloc Identitaire

NICE-A Nice ce vendredi 28 août la manifestation pour la Palestine a été contrainte par les autorités de se cantonner à la Place Masséna suite aux menaces des contre-manifestants du Bloc Identitaire niçois ("Nissa Rebella") dont le meneur Ph. Vardon est par ailleurs membre du Rassemblement Bleu Marine (Front National). Les Identitaires qui avaient déjà organisé des services d'ordre communs avec la Ligue de défense juive lors des "Assises de l'Islamisation" tente de remplacer l'action de celle-ci dans le sud. A noter que Mathias Cardet (alias Cardet-la-Balance suite à l'affaire Tron) meneur d'un autoproclamé service d'ordre des manifestations pro-palestiniennes parisiennes avait dédié son livre Hooliblack à ces mêmes identitaires. L'art de l'embrouille en eaux soraliennes.

Turquie. Halte à la répression antisyndicale à M&T Reklam

TURQUIE-M&T Reklam fabrique de l’ameublement et des supports publicitaires équipant les points de vente de nombreuses enseignes commerciales autour du monde, ses marchés principaux étant en Allemagne, aux États-Unis et au Danemark. Ses employés ont décidé d’exercer un de leurs droits fondamentaux en créant un syndicat affilié DİSK Birleşik Metal İş. Leur organisation a été homologuée par le Ministère du Travail, la preuve que leur organisation représente au moins 50% des effectifs. Mais la compagnie a répliqué par des licenciements en masse. 22 membres du syndicat ont perdu leurs emplois à l’usine de Gebze et 23 à Duzce… Pouvez-vous témoigner de votre solidarité avec ces salariés ? Envoyez un message par e-mail à M&T et ses clients en exigeant la réintégration des ouvriers injustement licenciés et la reconnaissance de leur syndicat.

Travailleurs palestiniens et oppression coloniale

PALESTINE-Une tentative de créer un syndicat parmi les personnels palestiniens d'une garage de la Cisjordanie est contrée par un employeur Israélien avec l’assistance de la police.
Les employés des garages Zarfati se sont syndiqués auprès de l’organisation indépendante WAC-MAAN et ont appelé à la grève pour défendre leurs droits.
En représailles, l’employeur a porté plainte contre le responsable syndical, Hatem Abu Ziadeh, pour non-respect des consignes de sécurité utilisant le conflit à Gaza en toile de fond. La police Israélienne a révoqué son permis de travail, ce qui entraîne son licenciement de fait.
WAC-MAAN et les travailleurs des garages Zarfati sont déterminés à lutter contre cette persécution arbitraire du président de leur comité syndical, Hatem Abu Ziadeh.
Merci d’apporter votre soutien à leur demande d’annulation des charges portées contre lui et leur droit de former librement un syndicat pour représenter leur intérêt collectif…

Extrême droite nationaliste : les mercenaires du pouvoir capitaliste

ALLEMAGNE-De Tokyo à Atlanta en passant par Istanbul, les activistes nationalistes sont une partie du système politique capitaliste pour lequel ils agissent à double titre : créer une fausse opposition contre ce système au sein de celui-ci, jouer les supplétifs de terreur contre les ouvriers immigrés ou militants. Il ne s'agit pourtant nullement d'un complot mais d'une mécanique ou chacun reconnait l'utilité complémentaire de l'autre.
La découverte d'une cellule terroriste nationaliste qui agissait sous couvert des plus hautes sphères de l'Etat allemand démontre encore une fois l'imbrication entre les pseudo-rebelles nationalistes et les services répressifs des Etats capitalistes. Dissolutions bidons, clémences judiciaires, ... toute une mécanique bien huilée est mise en place pour orchestrer la construction d'un danger fasciste (et sa fausse répression) et construire une mouvance de terreur et de division au sein du prolétariat. Plus que jamais la vérité est un moment du faux et le faux un instant de la vérité.

Oppression ... Libération


RC Lens : des supporters (Youth Lens) se font remarquer par leur comportement raciste, samedi au Touquet

Allez les gars : égalité puis réconciliation avec les skinheads nationalistes ! Non ? Ah bon ? Kim, Soral et Cardet faudra nous trouver autre chose pour nous faire avaler vos fantasmes de réconciliations virilistes pseudo-prolétariennes et crypto-fascistes !

LENS/LE TOUQUET-Ce week-end, les supporters lensois étaient présents en nombre au Touquet pour soutenir leur équipe, qui affrontait Caen en match amical. Samedi après-midi, le public Sang et Or s’échauffait dans les nombreux bars de la station balnéaire, avant la rencontre du soir au stade Ferdi-Petit.

Crânes rasés et tatouages : les hooligans nationalistes en vacances

Dans la rue de Metz, au Globe Trotter, une vingtaine de supporters arboraient le drapeau du Racing Club de Lens et s’égosillaient avant d’aller encourager les joueurs. Devant l’établissement puis dans la rue Saint-Jean, plusieurs comportements racistes ont émaillé l’avant-match. Toutefois, aucune information n’est remontée ce lundi jusqu’au commissariat du Touquet.
Samuel Duhamel, fidèle supporter lensois, a assisté à une scène et raconte : « Vers 17 heures, il y avait une vingtaine de supporters, beaucoup à l’intérieur et quelques-uns sur la terrasse. Ce sont ceux-là qui ont crié des chants avec des connotations racistes, notamment avec des paroles sur Clément Méric (jeune militant d’extrême gauche décédé à Paris en juin 2013 après une rixe avec des skinheads d’extrême droite, NDLR). Ils ont aussi eu des attitudes hostiles avec une famille, qui devait être d’origine guadeloupéenne et qui voulait s’installer en terrasse. »


Grèce : la justice raciste acquitte les fermiers qui avaient tiré à balles réelles sur 28 travailleurs bengladais

GRECE-La justice grecque est-elle raciste ? Peut-être bien, mais pour une fois, cela ne passe plus. Le pays est sous le choc du verdict rendu par le tribunal de Patras, acquittant les fermiers qui avaient tiré à balles réelles contre des travailleurs bangladais, au lieu de leur payer les mois de salaire qu’ils leur devaient.

Rassemblement devant le tribunal de Patras

Le tribunal de Patras a innocenté à l’unanimité deux des quatre inculpés dans le procès qui opposait un producteur agricole et ses surveillants à des ramasseurs de fraises de Nea Manolada, dans le Péloponnèse. Le 18 avril 2013, 200 immigrés employés dans une exploitation agricole de production de fraises s’étaient rassemblés à Nea Manolada pour réclamer leurs salaires, impayés depuis six mois.
Au lieu de recevoir leur argent, ce sont des coups de carabines de chasse, tirés par des surveillants, qui les ont accueillis. Une véritable chasse à l’homme a alors commencé, des immigrés ensanglantés courant se réfugier dans les champs voisins, poursuivis par des gardiens armés. 28 travailleurs originaires du Bengladesh avaient été blessés.