Antisémites et sionistes : une collaboration historique entre nationalistes

EUROPE/PROCHE-ORIENT-A l'heure où les antisémites français souhaitent manipuler la lutte anticoloniale palestinienne en France nous avons décidé de démontrer le rôle des nationalistes antisémités, en Pologne, dans l'Allemagne nazie, puis dans l'extrême droite antisémite française d'après guerre, dans le soutien au colonialisme israélien. Objectivement les références historiques d'un Alain Soral renforcent la réalité d'un jeu politique où l'on masque le conflit des rapports de classes et du capitalisme colonial avec une abstraite interprétation géopolitique d'une finance mondiale comme moteur de la domination historique.
Le climat antisémite spontané ou orchestré profite aux ultrasionistes dans leur détermination à faire migrer les juifs français en Palestine afin de renforcer l'entreprise coloniale dont cette région est le théâtre. Des groupes nationalistes terroristes comme la Ligue de défense juive collabore à ce climat délétère en amplifiant une atmosphère anxiogène au sein de la communauté juive par la propagation de fausses rumeurs.

La révolution démocratique de Rojava embarrasse l'Europe et ses alliés du Moyen-Orient





KURDISTAN-Les envoyés des Amitiés kurdes de Bretagne (AKB) font partie des rares observateurs, journalistes, photographes qui se trouvent aujourd'hui au Kurdistan syrien (Rojava), alors que les djihadistes de l'EIIL, (État islamique en Irak et au Levant) font le siègent des cantons de Djézire et surtout de Kobane, dans l'indifférence générale, malgré les appels du Congrès national du Kurdistan (KNK) et de la Coordination Nationale Solidarité Kurdistan(CNSK). On s'interroge légitimement sur le silence de la presse. Nous attendons les déclarations enflammées de notre ministre des Affaires étrangères, si prompt à délivrer une fatwa contre le dictateur Bachar El Assad, mais bien muet quand il s'agit de dénoncer les agissements des hordes islamistes qui veulent imposer la charia. La délégation AKB sillonne depuis une dizaine de jours la région de Djézire, de Serekanyê (Ras al-Ain), ville qui porte les stigmates de mois de durs combats contre les djihadistes, à Derik pour visiter un camp de réfugiés, en passant par Amude, où siègent les conseils exécutif et législatif du canton et, bien sûr, Qamishli où elle multiplie les contacts. Il ressort déjà des informations recueillies que la population civile souffre mais reste déterminée : elle n'a jamais plié devant la dictature de Bachar El Assad, elle ne pliera pas devant la terreur djihadiste.Rojava ne reçoit aucun soutien de la part des démocraties occidentales«Les Kurdes de Syrie mènent de front une révolution démocratique et une guerre contre le terrorisme. L'autonomie démocratique a été décrétée officiellement le 21 janvier 2014. Elle repose sur les principes de la démocratie participative et se substitue à l'ancien régime de Bachar El Assad partout où les Kurdes contrôlent leur territoire, c'est-à-dire la plus grande partie de Rojava (Kurdistan Occidental). Cependant la principale menace pour cette toute jeune démocratie n'est pas la dictature baasiste, mais les attaques répétées des groupes djihadistes, aggravées par l'hostilité de ses voisins et la passivité de la communauté internationale. Ici la défense de la terre est indissociablement liée à la lutte pour la démocratie».Il ne s'agit pas d'une lutte nationaliste : si la majorité de la population est kurde, elle partage la terre - et le pouvoir - avec d'importantes minorités, arabe, syriaque ou arménienne. Toutes sont représentées dans les institutions de l'Autonomie démocratique, qui affirme ne pas chercher à créer un état kurde, mais à bâtir un Moyen-Orient démocratique. C'est peut-être cela qui effraie tant ses voisins.Le miracle quotidien de RojavaAziz, 45 ans, monte la garde devant la Direction des Relations diplomatiques du canton de Qamishli, assis sur une chaise de jardin, une vieille Kalachnikov posée sur les genoux et un verre de thé à portée de la main. Malgré l'arme et la cartouchière, il ne ressemble pas à un soldat, mais à un père de famille et à un ouvrier du bâtiment, volontaire pour défendre les siens. Mais ces combattants et ces combattantes de circonstance, étudiant, camionneur, mère au foyer, fleuriste, ont une telle détermination que les djihadistes qui ont conquis la moitié de l'Irak en quelques jours s'y cassent les dents depuis des mois.«La solidarité est partout, mais un embargo quasi-complet depuis un mois et demi pèse lourd sur Rojava. Si les besoins alimentaires sont globalement satisfaits, tous les produits d'importation subissent une inflation importante et diverses pénuries apparaissent, notamment sur certains produits de santé. L'industrie souffre de difficultés d'approvisionnement, l'entretien de l'outil de production - agricole, pétrolier - des réseaux d'eau et d'électricité, etc. devient problématique. Les réseaux de téléphone mobile et d'internet ne fonctionnent plus et les coupures d'eau et de courant sont quotidiennes».Difficile dans ces conditions de construire une nouvelle vie sur le territoire kurde. Et pourtant c'est le miracle quotidien de Rojava depuis trois ans… mais pour combien de temps encore ?

Source : Amitiés kurdes de Bretagne

Justice pour les trois militantes kurdes assassinées!


PARIS-(AFP) Les proches des militantes kurdes assassinées à Paris en 2013 ont demandé à la justice des mandats d'arrêt contre quatre responsables turcs qu'ils soupçonnent d'avoir commandité ce crime, a indiqué vendredi à l'AFP une source proche du dossier.
Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été tuées de plusieurs balles dans la tête, en plein jour le 9 janvier 2013, dans les locaux du Centre d'information du Kurdistan (CIK), dans le Xe arrondissement, un crime qui avait bouleversé la communauté kurde.
Arrêté quelques jours plus tard, le Turc Ömer Güney avait été mis en examen pour assassinat. Si diverses pistes avaient initialement été évoquées quant aux commanditaires, l'implication des services secrets turcs (MIT) -ou d'une de ses branches- ne fait aujourd'hui aucun doute pour les proches des victimes.

اللغز - Ni Hamas Ni Israël - Free Gaza


Afghanistan : rassemblement ouvrier contre le pouvoir fasciste iranien - تحصن حزب همبستگی در دفاع از رضا شهابی

Video du rassemblement  تحصن حزب همبستگی در دفاع از رضا شهابی

AFGHANISTAN-Plusieurs centaines de militants ouvriers ont manifesté dans la ville de Jalalabad, devant le consulat iranien, afin de réclamer la libération de Reza Shahabi victime de la répression du fascisme d'Etat iranien. Le pouvoir iranien réprime quotidiennement les grèves ouvrières et les militants prolétariens.
Ici en France comme partout ailleurs dans le monde, les militants internationalistes, d'Iran, de France et d'ailleurs n'oublieront jamais les petits valets à la solde de l'Iran qui supportent le régime intégriste et réactionnaire des mollah. Il faudra bien un jour rendre des comptes.

A gauche : "emrouz/farda" : aujourd'hui le pouvoir pend les ouvriers,
demain les ouvriers pendront les mollah

Source :

Ultrasionistes et quenellistes unis contre l'antifascisme

ISRAEL-De Paris à Tel-Haviv, les ennemis de l'internationalisme forment un bloc facilement reconnaissable à certains signes extérieurs. Les ultrasionistes et les antisémites ont toujours marché main dans la main : les troupes de Jabotinski ne sont qu'un exemple parmi d'autres de la collaboration entre les ultrasionistes (et l'Irgoun!) avec le national-socialisme.
Sachant jouer des divisions (comme Soral aujourd'hui) les nazis allemands savaient à la fois collaborer avec les sionistes et les chefs arabes du Proche-Orient afin d'accélérer la spoliation des biens juifs en Europe.
Soral et son obsession des antifascistes est dans le même camp que les ultrasionistes israëliens qui ont attaqué les manifestants internationalistes cette semaine à Tel-Haviv : haine de l'internationalisme révolutionnaire qui les conduit à partager les symboles du national-socialisme militant.
A Paris comme à Tel-Haviv, ultrasionistes et quenellistes sont les deux faces de la même manipulation : conduire à leur perte les prolétariats juifs et arabe.

Good night left side - Ultrasionistes et antisémites une complicité historique



Manifestation islamophobe à Paris (26 juillet 2014)

PARIS-Prétextant le massacre des chrétiens d'Orient par des troupes rebelles intégristes en Irak, des militants nationalistes du mouvement Riposte Islamophobe n'ont pas trouvé mieux que de s'en prendre à des manifestants mauritaniens, avec qui ils partageaient le parvis des Droits de l'homme du Trocadéro, dont le seul tort étaient d'être musulmans.
Bien entendu la presse bourgeoise n'a absolument pas relayé les débordements de ce racisme déguisé en islamophobie.
L'ignorance crasse et paranoïaque de ces débris fascisants ne leur permettant pas d'être informés de la nature de la manifestation mauritanienne pour les droits civiques, ils ont cru sans sourciller à une contre-manifestation musulmane qu'ils ont accueilli au cri de "Islam assassin" (pour ces cervelles fatiguées Islam = intégristes, et tous les musulmans sont donc des islamistes, même lorsqu'ils manifestant contre un gouvernement ... islamiste).
La tentative de ratonnade ayant échoué (ou alors la trouille du service d'ordre skinhead qui ne se sentait pas en surnombre) il est quand même utile de signaler aux nationalistes et à leurs complices phalangistes que leurs activités restent surveillés par les internationalistes.
L'ironie ultime réside sûrement dans le fait que certains des manifestants (information vérifiée) étaient également présents dans les rangs de la manifestation "Jour de colère" aux côtés des pro-Hezbollah quenellistes dont les gourous sont financés par le régime islamiste Iranien. Mais on n'est jamais à une contradiction près, hein ? Partageant les mêmes valeurs d'homophobie et d'hystérie nationaliste cette militance névrosée aura encore de nombreuses bonnes raisons de se retrouver.
Vidéo des débordements racistes de la manifestation.

Autre vidéo, par l'association des travailleurs mauritaniens :


On notera également la présence de nombreux cadres du Front national poussant la chansonnette islamophobe, ce que les quelques partisans pro-palestiniens présents aux côtés des mauritaniens n'oublieront pas de signaler au crypto-frontiste Soral.