Les néo-staliniens de Démosphère choisissent le camp rouge-brun

La fosse à purin rouge francophone s'illustre dans son hostilité au soutien à la lutte antifasciste de Kobanî. Donneurs de leçon éternels au fond de leur salon se permettant de dispenser leur morale asthmatique en exigeant la réécriture d'appels à soutien aux résistants anti-jihadistes, les néostaliniens de Démosphère, proches des pouvoirs anti-ouvriers en Iran, Syrie, Russie et ailleurs, ont fait de l'anti-impérialisme sélectif leur marque de fabrique aux côté des Skandrini, D. M'Bala M'Bala et autres Bonnet de Soral. Nous aimerions savoir qui se cache derrière ces insultes à la résistance de Kobanî car il y aura demandes d'explication politique comme le font d'usage les militantes et militants d'Action Internationaliste. En attendant nous proposons ici la lecture d'un article de l'excellent site "Confusionnisme".

FRANCE/KURDISTAN - (Confusionnisme.info) Rendez-vous de soutien à Kobanê refusés : où va Démosphère Paris ?

Engluée dans une ligne campiste1, la modération de l’agenda alternatif Démosphère de la région parisienne, très populaire parmi les militants de gauche, a refusé de faire la promotion de la journée mondiale de soutien à Kobanê, au prétexte que la guerre contre Daesh servirait les intérêts de l’impérialisme occidental. Décryptage.
Ce week-end, Démosphère Paris a obstinément refusé, malgré de nombreuses demandes, de publier les rendez-vous en lien avec Kobanê2, alors même que le 1er novembre était une journée mondiale de soutien à la lutte exemplaire du peuple kurde contre Daesh et les régimes oppresseurs de la région3. On peut en deviner les raisons en relisant le bandeau d’avertissement qui déjà, le 18 octobre dernier, avait accompagné l’annonce d’une précédente manifestation de solidarité4 : « cet appel ne dénonce pas le rôle joué par la « coalition » (US, Arabie Saoudite,.. France) dans l’émergence de l’EI. Il ne dénonce pas non plus cette nouvelle guerre impérialiste, et les visées hégémoniques des classes dirigeantes occidentales sur cette région. » Ce n’est pas la première fois que l’agenda militant parisien refuse des rendez-vous en lien avec les luttes populaires dans les pays du Moyen-Orient, notamment en ce qui concerne l’Iran ou la Syrie.

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