10 années de vie faites de boulots précaires, de surexploitation, de
patrons profitant de sa condition de « Travailleur sans papiers»
Il se préparait à déposer une nouvelle demande de carte de séjour à la préfecture de la Seine Saint Denis.
Moussa MAGASSA a été arrêté pendant son sommeil, dans sa chambre, à 6
h du matin puis expulsé ; dans des conditions, tant d’arrestations que
d’expulsion, d’une légalité douteuse.
En 2011, il fait une première demande de régularisation comme
salarié, dans la suite du mouvement de grève des travailleurs sans
papiers de 2009-2010 ; Il se heurte à un refus de la préfecture de
Seine-Saint-Denis, décision que le tribunal administratif annule en
enjoignant la préfecture de procéder au réexamen de sa demande. Vexée,
la préfecture délivre plusieurs autorisations de séjour sans
autorisation de travail. Elle organise l’impossibilité d’une
régularisation de Moussa Magassa comme salarié. Cela en contradiction
avec les engagements publics pris par le ministre de l’Intérieur
Monsieur VALLS lors de la commission de lutte nationale pour la lutte
contre le travail illégal de novembre 2012.
Comme tous les travailleurs, avec ou sans-papiers, MOUSSA MAGASSA a
le droit au respect : respect de sa dignité; respect des engagements
pris vis-à-vis de lui et de ses camarades par l’Etat.
MOUSSA MAGASSA DOIT ÊTRE REGULARISÉ