Agressions racistes après une manifestation nationaliste bretonne


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BRETAGNE - Le séparatisme breton n'est pas l'expression d'une lutte anti-coloniale contre l'oppression impérialiste mais un résidu féodal doublé d'une somme de fétiches identitaires. Alors que le gauchisme français avait tenté avec peine de s'approprier ce nationalisme pensant singer les séparatismes internationaliste de l'après-guerre, c'est aujourd'hui une mouvance qui retourne inéluctablement dans les marais du fascisme régional. Sous la bannière aux origines féodales et cléricales (la croix herminée) les manifestations du nationalisme bretons servent désormais d'abri aux militants néo-nazis pour leurs exactions.

(Ouest France) Sur fond d'alcool samedi soir [28 septembre], quatre hommes qui avaient manifesté pour Nantes en Bretagne auraient chanté des chants racistes et mimé des saluts nazis dans le tramway. 

La manifestation s'était dispersée depuis plusieurs heures, déjà. Samedi soir, peu après 23 heures, trois agents de la Tan ont croisé le chemin de quatre manifestants, sur la ligne 2 du tramway.  Les quatre militants « sautaient dans la rame et chantaient des chansons racistes » selon les témoignages des agents. Ils auraient aussi effectué des saluts nazis. Ces derniers ont tenté de les calmer. En vain. Les quatre hommes les ont giflés. 

 Les quatre militants nient les faits  

Les militants, âgés de 19 à 34 ans, originaires de Saint-Brieuc et Ploemeur, ont été interpellés peu après, dans un bar du quartier Saint-Félix.  Tous les quatre étaient ivres, et présentaient des taux d'alcool dans le sang de 1, 30 à 2 grammes. Lors de leurs auditions au commissariat, ils ont nié.

 Le placement en détention provisoire requis 

Ce lundi soir, ils ont été déférés devant le procureur qui a requis leur placement en détention provisoire.  Poursuivis pour violences sur agents chargés d'une mission de service public, et incitation à la haine raciale, ils pourraient être jugés mardi en comparution immédiate.

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A noter que les quatre nervis racistes ont par la suite été relâchés par la police, cette même police qui s'emploie également à neutraliser les antifascistes bretons aux abords des rassemblements régionalistes à Nantes. Les pantins du système savent qu'ils n'ont rien à craindre de lui. De Grenoble à Nantes, en passant par l'assassinat de notre camarade Clément, le système reconnait les siens : les fascistes.